Contexte :
Depuis son apparition sur la terre, l’homme a provoqué, par ignorance ou de manière délibérée, l’extinction de certaines espèces végétales ou animales et l’altération irréversible de nombreux sites d’intérêt culturel ou biologique. Aujourd’hui, afin de limiter cette atteinte à la biodiversité, des inventaires d’espaces remarquables et d’espèces en danger sont dressés un peu partout dans le monde.
En Méditerranée, les habitats et écosystèmes marins présentent un intérêt écologique de premier ordre. La diversité des habitats, leurs multiples particularités ainsi que leur sensibilité les ronds très fragiles et augmentent leur vulnérabilité vis-à-vis du développement des activités anthropiques dans cette région du monde. L’attrait de la zone côtière de la région méditerranéenne a généré des pressions sans cesse grandissantes mettant ainsi à rude épreuve le patrimoine naturel et les ressources vivantes.
On assiste presque impuissants depuis deux décennies à l’érosion de la diversité spécifique et génétique, ainsi que la dégradation des habitats les plus remarquables. La prise de conscience des enjeux et des perspectives qu’offre la Méditerranée pour les populations à favoriser l’émergence d’une vision éclairée mais largement en deçà des attentes. La mise en œuvre d’une série de plans d’actions soit au niveau local ou régional ou à l’échelle de l’ensemble du bassin méditerranéen a participé ces dernières années à stopper la tendance, voire restaurer certains équilibres et processus originels lorsque la volonté politique a été accompagnée d’une batterie de mesures notamment celles ayant trait au financement, à la participation, au renforcement des capacité et au travail en réseau.
Parmi les actions les plus perceptibles, il y a lieu de signaler la mise en réserve d’une série d’espaces d’intérêt écologique majeur avec des implications à court, moyen et long terme tant pour la sauvegarde du patrimoine naturel que pour le développement durable et la valorisation des potentialités.
