Auteurs : Christophe PANAIOTIS,Carole PIAZZA,

Année : Juin 2009

Ile : Corse

Pays : France

INTRODUCTION :
Troisième île méditerranéenne en superficie, la Corse est « une montagne dans la mer » de 8 680 km2. Elle possède environ 1 000 km de linéaire de côte, soit près de 15 % du linéaire côtier national.
Le littoral corse est très diversifié : linéaire et sableux sur la côte est, il est rocheux et très découpé sur près des ! du reste de l’île. Les milieux rencontrés sont très variés : falaises calcaires, côtes rocheuses, étangs lagunaires, marais salés, plages à sédiments plus ou moins grossiers, dunes, mares temporaires, plateformes littorales, etc…
Le patrimoine naturel est un des atouts majeurs de l’île, privilège rare dans cette partie de la méditerranée, la Corse dispose encore de rivages peu urbanisés, avec d’importants secteurs vierges de tout aménagement. En Corse, le Conservatoire du littoral (Cdl) dispose de plus de 20 % du linéaire côtier. Il a acquis 57 sites, dont la superficie totale est de près de 17 000 hectares.
Afin, d’adapter au mieux la gestion des sites du Cdl aux enjeux de conservation de la biodiversité, il était important de connaître l’intérêt patrimonial de chaque site et de le situer dans un contexte plus large. Ainsi, le Cdl a fait réaliser, en 1995, un premier bilan de la richesse patrimoniale de ses sites en terme de faune, de flore et d’habitats, dans le but de connaître l’état et les enjeux de la biodiversité sur ses terrains. Treize ans plus tard, le Cdl lance une nouvelle enquête nationale dans le but de faire le point sur les connaissances acquises sur l’ensemble de ses sites, après 1995.
Ce travail, réalisé par le Conservatoire Botanique National de Corse (CBNC), est une étude bibliographique. Il fait le bilan des connaissances relatives à la flore patrimoniale, à la flore invasive et aux habitats présents sur les terrains du Cdl en Corse. Il vise à évaluer l’intérêt de ce patrimoine et à identifier les principaux enjeux de conservation.
Il devrait permettre également :
-de faire l’inventaire des sites sur lesquels les connaissances sont inexistantes ou insuffisantes,
-et d’identifier les grandes orientations de gestion en mettant l’accent sur les sites les plus remarquables et/ou les plus sensibles.