Ancrages écologiques permanents
Auteurs : Francour P., Magréau J.F., Mannoni P.A., Cottalorda J.M., Gratiot J.
Année : 2006
Ile : /
Pays : France
“Ancrages écologiques permanents” a été conçu comme un guide pour les gestionnaires d’espaces marins ou côtiers et toutes les structures administratives ou associatives confrontées au problème récurent des ancrages. A la fois aide-mémoire, guide de choix et guide technique, il souhaite aider à répondre aux principales questions qui se posent pour gérer les diverses activités de mouillage ou d’ancrage.
Ancrage ou mouillage ? Les auteurs de ce guide ont volontairement considéré que les deux termes étaient synonymes. Deux catégories d’ancrage (ou mouillage) peuvent être retenues : les ancrages provisoires et les ancrages permanents. Un ancrage permanent ne peut être déplacé rapidement. Un ancrage provisoire est réalisé avec une ancre (le plus souvent) stockée sur le bateau (ou sur la structure flottante qui doit être immobilisée) et remontée à bord lorsque le bateau reprend son déplacement.
Le fait de “mouiller” une ancre, c’est-à-dire de la jeter par-dessus bord, permet d’immobiliser un bateau car l’ancre se pose et se bloque sur le fond. A la remontée, cette ancre sera tirée avec force pour la dégager du fond. Selon la fragilité du fond ou celle des éléments (animaux, végétaux) qui s’y développent, l’impact peut alors être important. Les zones les plus favorables au mouillage sont conditionnées par des facteurs hydrologiques (courant, exposition à la houle) et météorologiques (exposition aux vents). Le long d’une côte, ces zones ne sont pas si nombreuses et la pression d’ancrage sur les fonds peut alors être régulière et importante.